Jouer en match officiel comme à l'entraînement ?
@leparisien.fr
Comment jouer en match officiel comme à l'entraînement ? Cette question hante de nombreux joueurs quel que soit leur niveau...
Il suffit d'observer certains matchs, en particulier chez les enfants pour apercevoir les désastres que peuvent produire une mauvaise maîtrise de la situation de match :
crispation, manque d'efficacité du jeu de jambe, manque de longueur de balle, peur de faire la faute et bien d'autres encore... Cette question est également récurrente pour nous les enseignants, souvent perplexes devant un de ses joueurs qui produit un jeu de bon niveau à l'entraînement mais n'arrive pas à passer le cap en match. Comment aider un joueur rencontrant ce genre de problème et qui peut très rapidement se retrouver en souffrance, voire arrêter la compétition ?
Depuis quelques années, de nombreux articles ou livres ont tenté de répondre à cette question en proposant des situations d'entraînement adaptées, ou encore des méthodes issues de la préparation mentale afin de permettre aux joueurs d'être efficace en match, de trouver le même relâchement en situation de match qu'à l'entraînement ou de trouver la même stabilité émotionnelle.
Toutefois, une question n'a pas été abordée sur ce thème :
doit-on réellement chercher à jouer en match officiel comme à l'entraînement ? et de ce fait, se poser cette question n'est-il pas déjà la principale erreur pour un joueur voulant être efficace en compétition ?
1/ Quelles différences entre l'entraînement et les matchs officiels ?
Un adage courant dans les ouvrages sur l'entraînement veut que l'on
"joue en match comme on s'entraîne" c'est à dire qu'on ne peut espérer jouer à haute intensité en match officiel si on ne s'entraîne pas à haut niveau d'intensité. Bien évidemment on ne peut contester cette réalité mais on peut également observer que
la transition en compétition des qualités perçues lors de l'entraînement ne se fait pas automatiquement, en particulier dans un
sport à habiletés ouvertes comme le tennis qui va demander une adaptation à un contexte et à un adversaire.
C'est bien le noeud du problème et souvent un facteur oublié dans les programmes d'entraînement : le joueur n'est pas tout seul sur le terrain...
Ainsi, nous pouvons observer des différences fondamentales entre les situation d'entraînement et de match officiel.
- L'entraînement (et le match d'entraînement) :
Le plus souvent lors des séquences d'entraînement, le joueur (et son entraîneur) est centré sur son propre jeu afin d'en travailler différents aspects : développer ses qualités techniques, tactiques, physiques ou encore mentale par la mise en place de situations adaptées à l'objectif choisi. Le contexte est le plus souvent connu (terrain, partenaire/adversaire, spectateurs éventuel) ce qui
place le joueur en situation facilitante.
Il en est le plus souvent de même lors des matchs d'entraînement : l'adversaire est généralement quelqu'un que l'on connaît et très souvent dont on apprécie le jeu (car rares sont les personnes choisissant volontairement un adversaire d'entraînement dont le jeu va les mettre en difficulté), le terrain est celui du club dont on a l'habitude et on essaye au maximum de limiter les difficultés liées aux conditions climatiques en se réfugiant sur terrain couvert lorsque le vent commence à souffler ou s'il fait légèrement froid.
Ainsi, le joueur va pouvoir intégralement se focaliser sur son propre jeu, essayer de mettre en place ses coups, ses schémas tactiques sans avoir à se soucier des contraintes extérieures. Bref, il s'entraîne dans des conditions plus que facilitées, s'il gagne, c'est qu'il a bien joué, s'il perd, c'est qu'il n'a pas été bon.
- Le match officiel :
Il existe deux possibilités pour jouer des matchs officiels : les rencontres par équipe ou les tournois. Le plus souvent lors des matchs,
l'adversaire rencontré est un inconnu, le terrain et la surface utilisée également à moins de jouer dans son propre club, et il faut composer avec le contexte (conditions de jeu, balles utilisées, spectateurs plus ou moins hostiles ou bruyants, etc...). En un mot, on tombe dans l'inconnu et il va falloir dompter cette situation à problématique multiple tout en cherchant à mettre en place son propre jeu.
Pour rendre la tâche encore plus difficile,
le joueur est le plus souvent seul devant cette difficulté, sauf dans le cas des rencontres par équipes où il peut recevoir les conseils et le soutien de ses coéquipiers. Il est intéressant de voir d'ailleurs comment un joueur peut se retrouver en difficulté lorsqu'il joue en tournoi individuel mais se transforme en rencontre par équipe du fait de l'aide extérieure qu'il reçoit, et en particulier des indications tactiques et stratégiques de sont capitaine. Un hasard ? Rien n'est moins sûr...
2/ Quelles conséquences ?
En comparant les situations d'entraînement et les situations de match officiel, on se rend rapidement compte du
fossé séparant ces deux mondes. L'entraînement se fait le plus souvent dans un environnement contrôlé et en se focalisant quasi exclusivement sur son propre jeu alors que le match officiel quant à lui nécessite de grandes capacités d'adaptations aux conditions de jeu, mais également à son adversaire.
Ainsi,
comment réussir à libérer son jeu en match officiel si les conditions d'entraînement sont à l'opposée de ce que proposent les conditions de match ? Comment un joueur peut ne pas être stressé devant une situation pour laquelle il n'est pas préparé en réalité puisque le match va demander des qualités d'adaptation alors que l'entraînement va le plus souvent placer le joueur dans une situation contrôlée et confortable ?
Combien de joueurs tentent d'appliquer leur jeu habituel sans se soucier de ce que va proposer l'adversaire ? Combien se laissent complètement submerger pas les conditions du match en pestant contre les balles, le vent, le soleil, les faux rebonds, ou encore l'adversaire qui "ne sait pas jouer mais qui est devant au score" ? Et combien ne comprennent pas pourquoi leur coup droit ou leur service qui fonctionnent si bien à l'entraînement contre leur(s) partenaire(s) habituel(s) ne fonctionnent tout à coup plus du tout ?
La conséquence de cette analyse est qu'il ne faut pas s'entraîner pour jouer en match "comme à l'entraînement".
On doit s'entraîner pour être efficace en match. Et être efficace en match passe par 3 notions incontournables :
1 - se connaître soi-même
2 - analyser son adversaire
3 - s'adapter aux conditions le jour du match
3/ Se connaître soi-même
Ce point peut paraître le plus simple mais il n'est pas si aisé d'avoir une vue objective sur son propre jeu et de différencier le joueur que vous pensez être sur un terrain et celui que vous êtes réellement. Pourtant,
comment élaborer une stratégie et espérer remporter la victoire si vous ne connaissez pas vos propres points forts et faiblesse ?
Pour cela, il parait important de répondre à plusieurs questions afin de déterminer son profil de joueur :
Technique :
1/ Evaluer ses coups de 1 à 5 :
Coup |
Note |
Coup |
Note |
Coup droit |
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Lob de coup droit |
|
Revers |
|
Lob de revers |
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Premier service |
|
Coup droit lifté |
|
Deuxième service |
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Revers lifté |
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Retour sur première balle |
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Coup droit slicé |
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Retour sur seconde balle |
|
Revers slicé |
|
Volée de coup droit |
|
Amortie |
|
Volée de revers |
|
Passing de coup droit |
|
Smash |
|
Passing de revers |
|
2/ Quel est le coup le plus régulier ?
3/ Quel est le coup permettant de marquer le plus de point (coups gagnants)
Tactique :
1/ Quel est son type de jeu préférentiel ? (fond de court, attaquant cherchant à prendre le filet, contreur, serveur volleyeur, joueur polyvalent, etc...)
2/ Comment les points sont marqués le plus souvent :
- En frappant des coups gagnants ?
- Grâce aux fautes de l'adversaire ?
3/ Evaluer les aspects tactiques de 1 à 5 :
Aspect Tactiques |
Note |
Modifier son style de jeu si nécessaire |
|
Attaquer |
|
Défendre |
|
Ralentir le jeu |
|
Casser le rythme de l'adversaie |
|
Accélérer le jeu |
|
Anticiper le jeu adverse |
|
4/ Evaluer les situations de jeu suivantes de 1 à 5 :
Situation de jeu |
Note |
Service |
|
Retour de service |
|
Jeu de fond de court |
|
Jeu d'approche au filet |
|
Jeu contre un volleyeur |
|
Jeu contre un contreur / défenseur |
|
Jeu contre un joueur polyvalent |
|
Je contre un attaquant de fond de court |
|
Physique :
1/ Evaluer sa condition physique de 1 à 5 :
Qualités Physiques |
Note |
Force |
|
Vitesse |
|
Endurance |
|
Souplesse |
|
Explosivité |
|
Coordination |
|
2/ Evaluer sa qualité de déplacement de 1 à 5 :
Types de déplacements |
Notes |
Latéral |
|
Vers l'avant |
|
Vers l'arrière |
|
Changement de direction / contre pied |
|
Mental :
1/ Evaluer ses qualités mentales :
Qualités mentales |
Notes |
Concentration |
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Gestion des erreurs |
|
Persévérance / goût de l'effort |
|
Plaisir du jeu |
|
Gestion des émotions |
|
Confiance en soi |
|
Vous pouvez télécharger gratuitement cette fiche d'analyse en cliquant
ici
4/ Analyser le jeu adverse
Joe Chang (père et entraîneur de Michael Chang) : "Le tennis, c’est 90% de collecte d’informations et 10% de créativité"
Brad Gilbert à André Agassi (avant le tournoi de Key Biscayne en 1994) : "Si tu joues Sampras de la même manière que tu joues Chang, tu vas perdre. Si tu joues Becker comme tu joues Courrier, tu vas perdre. Chaque joueur est différent. Ta stratégie doit être différente pour chacun d'entre eux.
Un article du blog écrit en 2014 proposait une analyse des différentes zones de conforts du joueur de tennis :
lire ici. S'il est bien sûr possible d'utiliser cette analyse pour son propre jeu et déterminer ses points forts et ses points faibles à travailler, elle est également très utile afin de trouver les failles de l'adversaire lorsque le déroulement du match l'exige.
A défaut de pouvoir imposer son jeu, il faut pouvoir faire déjouer l'adversaire en exploitant ses points faibles.
Voici un rappel des 3 zones de confort à analyser :
-
La zone de confort en fonction du placement du joueur dans le terrain pour jouer son coup :
Exemple :
En vert on trouve une zone généralement facile à jouer pour le joueur, au centre du terrain.
En orange, une zone un peu plus excentrée, à la fois latéralement mais aussi dans la longueur avec une position soit reculée, soit avancée dans le terrain
En rouge, une zone extrême très éloignée du centre du terrain sur les cotés, en profondeur ou encore très proche du filet. Frapper une balle dans cette zone va être normalement le plus difficile pour le joueur.
-
la zone de confort en fonction de la hauteur de frappe et de la qualité technique de l'adversaire :
La "grille" ainsi obtenue permet d'analyser le jeu de l'adversaire et les difficultés éventuelles qu'il peut rencontrer en fonction du type de balle envoyée. De même, cette analyse permet de trouver les zones qu'il faudra éviter sous peine de se faire punir par un coup gagnant.
Exemple des zones de confort que l'on retrouve le plus souvent au niveau amateur chez un droitier (vert : facile, orange : plutôt difficile, rouge : difficile) :
-
La zone de confort temporelle :
La vitesse de balle fait partie intégrante de la difficulté du coup. A ce titre, il existe une zone de confort temporelle en fonction de laquelle un joueur va être plus ou moins à l'aise. Une balle rapide ou prise tôt peut réduire le temps disponible et provoquer un plan de frappe plus reculé et donc une frappe moins maîtrisée.
Coup joué avec du temps :
Coup joué en déficit de temps avec plan de frappe plus reculé et équilibre arrière :
Attention toutefois, il arrive assez souvent qu'un joueur soit plutôt à l'aise sur des balles rapides mais soit complètement désarmé devant des balles jouées sans vie en plein milieu du terrain. En effet, il est assez difficile pour un grand nombre de joueur de pouvoir ré-accélérer ce genre de balle, soit parce que leur technique gestuelle ou leur qualité physique ne leur permet pas, soit parce qu'ils veulent terminer le point sur un seul coup et font la faute...
L'important est de trouver le rythme de jeu qui va mettre l'adversaire en difficulté en le sortant de sa zone de confort.
-
Les options tactiques :
En plus de l'analyse des zones de confort de votre adversaires, il reste un dernier aspect important à analyser chez l'adversaire : ses options tactiques.
L'analyse de ces options va être primordiale pour faciliter l'anticipation du coup adverse.
Quelles sont ses zones préférentielles au service lorsque le point est important ? En retour ? Sur quel enchaînement de frappes va t-il s'appuyer le plus souvent pour marquer les points ? Quel passing va t-il jouer en priorité en coup droit ? En revers ? Il existe bien d'autres questions pouvant se poser et l'important est d'essayer de déterminer une sorte de carte tactique de votre adversaire le jour J.
Savoir anticiper le jeu de l'adversaire est une des clés pour espérer gagner.
5/ S'adapter aux conditions
Goran Ivanisevic : "Mon problème c’est qu’à chaque match je dois me battre contre 5 adversaires: l’arbitre, le public, les ramasseurs de balle, le filet, et moi-même. C’est pour ça que, parfois, mon esprit est un peu ailleurs"
Guy Forget à propos de Rafael Nadal : "la grande force de Rafa est qu’il est le plus fort mentalement. Il possède une immense capacité d’adaptation. Quelles que soient les conditions extérieures, il produit un niveau de jeu extrêmement stable."
Avec cette dernière partie, on touche un point capital du match de tennis :
la capacité à s'adapter aux conditions du match. L'arbitre et ses mauvaises annonces; le terrain trop lent, trop rapide ou avec des faux rebonds; les balles trop molles ou trop dures; le vent, le soleil les spectateurs trop bruyants, le comportement de l'adversaire ou sa chance insolente, tout est prétexte dans notre sport à s'emporter et sortir de sa bulle de concentration.
Or, la force des meilleurs joueurs du monde est justement cette capacité à s'adapter aux conditions, à faire abstraction du "mauvais sort" pour
se concentrer sur le seul facteur qu'ils peuvent maîtriser : leur propre jeu. Le terrain, les balles, les conditions météorologiques, sont les mêmes pour les deux joueurs et le plus souvent, c'est le joueur maîtrisant le mieux les conditions difficiles va remporter le match.
Il n'y a qu'à voir les conditions des demi-finales hommes du dernier Roland Garros jouées avec des vents de près de 100km/h pour se persuader de l'importance de l'adaptation dans notre sport !!
@ouestfrance.fr
Michael Jordan : "Une chose que j'ai apprise de mon père est d'assumer mes responsabilités sur les choses que je peux maîtriser, pas sur celles dont je n'ai pas le contrôle".
Se focaliser négativement sur des événements que l'on ne peut pas maîtriser ne peut conduire qu'à la frustration et génère un stress qui, à terme, fait sortir du match et mène à la défaite. L'important pour être efficace en situation de match officiel est de
focaliser son énergie et sa concentration sur ce qui dépend de soi-même :
- la façon dont vous préparez le match
- votre état d'esprit sur le terrain
- l'acceptation des conditions du match
- votre action sur le terrain
5/ Conclusion
Comme nous venons de le voir, il existe la plupart du temps un fossé entre l'entraînement et la compétition et de ce fait, chercher à jouer en match officiel comme à l'entraînement ne semble pas pertinent dans un sport d'opposition à habiletés ouvertes comme le tennis demandant en priorité une grande capacité d'adaptation aux conditions et au type de jeu que va proposer l'adversaire.
Contrairement à une croyance actuelle dans l'enseignement du tennis,
progresser ne se limite pas seulement à frapper le plus fort et le plus longtemps possible durant un match. Cette vision très réductrice de notre sport induit des choix d'entraînement centrés uniquement sur le joueur en développant des qualités physiques, technique et tactiques importantes mais seulement lorsque les conditions du match seront proches de celles de l'entraînement. Dès qu'il faudra adapter son jeu à un adversaire, à des conditions particulières, le joueur sera perdu sur le terrain et ne comprendra pas ce qu'il lui arrive alors que pourtant " il jouait très bien à l'entraînement".
Pour développer des qualités de relâchement, de l'efficacité en situation de match , le programme d'entraînement doit se composer de deux grandes parties :
1/ Travail ou renforcement technique, tactique et physique :
- les phases de travail technico-tactique permettant de développer de nouvelles qualités, les automatiser et/ou de renforcer un point faible
- une application sous forme de point ou de match d'entraînement dans un environnement contrôlé : situations aménagées, conditions plus ou moins stables (surface, conditions climatiques, adversaire/partenaire connu) afin d'automatiser le travail technique réalisé précédemment ou encore d'apprendre à maîtriser de nouveau schémas tactiques.
2/ Matchs d'entraînement en condition diverses :
C'est souvent ce qui manque dans les programmes d'entraînement : jouer des matchs d'entraînements dans des conditions proches des conditions réelles, de préférence contre un adversaire que l'on ne connaît pas ou peu et en cherchant autant à mettre en place son jeu que de déjouer celui de l'adversaire. Faire le choix de jouer contre un adversaire que vous connaissez mais dont le jeu vous pose des soucis peut aussi être intéressant pour progresser dans votre recherche de solutions tactiques et donc dans l'automatisation de l'analyse du jeu adverse.
De plus, comme souligné au sein de cet article, le fait de varier les conditions d'entraînement en terme de surface de jeu, de conditions climatiques ou encore d'environnement ne peut être que bénéfique pour un compétiteur. La multiplication des sites proposant la mise en relation de joueur de tennis peu largement vous aider dans cette démarche si vous ne connaissez pas suffisamment de personnes au sein de votre club :
l'application fédérale Ten'up,
https://www.tennis-contact.com, https://www.partennis.com.
Le cas de la préparation mentale :
Comme vous avez pu le constater, j'ai fait le choix de ne pas aborder spécifiquement la préparation mentale dans cet article. En effet, même si je suis convaincu de l'utilité de cette facette de l'entraînement soit en dissocié, soit directement sur le terrain, ce protocole doit intervenir dans le cas où un joueur va être paralysé par l'enjeu du match alors qu'il produit un jeu satisfaisant en match amical d'entraînement contre un adversaire inconnu de même niveau, et dans des conditions de jeu variées, ou alors dans la gestion des émotions lors des matchs.
Si un joueur dès le départ s'entraîne dans un contexte faussé, la préparation mentale ne me semble à ce moment là d'aucun secours... Mais bien évidemment cet avis peut être discuté !!
Bibliographie :
- Manuel de l'entraineur de haut niveau, ITF, 1999
- Entraînement mental du sportif, Hervé le Deuff, Amphora 2006
- Winning Ugly, Brad Gilbert et Steve Jamison, Pocket Books, 2007
- Pro rules, Andréa Ehritt-Vanc & Stephan Ehritt-Vanc, IUniverse, 2012
- I've got your back, Brad Gilbert, Penguin book, 2004
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