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Depuis quelques années maintenant, nous assistons à une baisse des effectifs au sein des clubs de tennis entraînant une perte importante de licenciés au sein de la Fédération Française de Tennis. Ainsi, la saison passée a vu le plus faible nombre de licenciés depuis plus de 20 ans avec 1 018 721, en rappelant que certaines de ces licences sont des licences découvertes et périscolaires à 3 euros valables pour un temps limité...
La situation est donc inquiétante, mais pas moins quelque part que les réponses apportées ces dernières années par la fédération afin de relancer la pratique au sein des clubs tournant autour de 3 grands projets fédéraux : la mise en place de la Galaxie tennis pour les enfants, et le développement du Beach tennis et du Padel plutôt axé sur les adultes et les adolescents. Ces actions voulues ambitieuses par la FFT montrent également les limites actuelles concernant la reflexions autour du développement du tennis en France et en particulier l'abandon observable du développement des pratiques autours du tennis loisirs (adultes et enfants) alors que cette population représente une grande majorité des adhérents au sein des clubs (385000 compétiteurs recencés seulement).
A travers cet article, nous allons tenter dans un premier temps de proposer une analyse des actions menées ces dernières années et proposer dans un deuxième temps d'autres pistes possibles en nous appuyant sur des exemples pris dans d'autres pays ayant pour certains largement travaillé sur cette question. Nous mettrons de coté la Galaxie Tennis pour les enfants afin de proposer dans un prochain article un bilan propre à cette réforme.
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@fft.fr
S'il y a bien une saison qui a été marquée au niveau de la FFT par les réformes et de grandes interrogations, c'est bien 2015. En effet, en moins de 12 mois, la fédération a dû animer la mise en place de la réforme des - de 12 ans, repenser le diplôme du DE à la fois dans les contenus mais également dans les condition d'admission à la formation, travailler à développer le padel, et faire face à une des baisses les plus importantes de licenciés de ces dernière années.
Toutefois, cet article est aussi l'occasion de tenter d'analyser un peu plus en profondeur les réformes proposées et de faire au global un peu le bilan de cette saison vue du coté des clubs.
@fft.fr
"A notre époque, on passait tout notre temps libre à aller jouer au tennis, on pouvait passer des après midi complètes au club. Aujourd'hui, le jeunes ne viennent plus s'ils n'ont pas cours". Cette phrase, qui ne l'a pas entendue en discutant avec un enseignant ou un responsable de club ? Elle démontre aujourd'hui toutes les difficultés que peut rencontrer une association sportive à intéresser ses jeunes adhérents à une activité sportive, et surtout, démontre une rupture entre les attentes des adultes et celles des jeunes joueurs, loisirs ou même compétiteurs. C'est d'ailleurs entre 12 et 16 ans que les clubs de tennis perdent plus de 80% de leur effectif.
Pour y remédier, la Fédération Française de Tennis a décidé de mettre en place une réforme des moins de 12 ans mise en place par la FFT à partir de la saison prochaine, (voir partie1 et partie 2) devant fidéliser les jeunes joueurs au sein des écoles de tennis en leur proposant une compétition évolutive censée correspondre à leurs envies. Seulement, nous pouvons nous poser la question du réel bien fondé d'une réforme qui en fait ne modifie que la forme et non le fond.
Je vous propose à travers cet article un essai d'analyse de la mise à mal du système associatif aujourd'hui pour essayer de mieux cerner la situation.