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L'objectif principal des articles de ce blog détaillant les fondamentaux technique a toujours été de montrer, en s'appuyant sur l'exemple des joueurs et joueuses de haut niveau, qu'il n'existe pas une seule et même façon d'effectuer un coup performant. Types d'appuis préférentiels, prise de raquette, plan de frappe plus ou moins avancé, plus ou moins éloigné du corps sont quelques exemples des variations que nous avons pu observer lors de la rédaction de ces articles.
De la même manière, il suffit de regarder dès le plus jeune âge un groupe d'enfants courir pour observer différentes manières de se déplacer, et ce sans qu'il n'y ait d'apprentissage préalable : certains présenteront naturellement une course "tonique" sous forme de rebonds quand d'autres utiliseront une course plus linéaire, plus "tassée" mais pas forcément moins efficace. Sans en avoir conscience, ces enfants utilisent une course adaptée à leur préférences motrices naturelles.
Le retour de service a déjà été abordé dans ce blog sous la forme de trois articles détaillant les fondamentaux techniques et tactiques de ce coup en première et seconde balle (retour sur première balle - retour sur seconde balle) ainsi que la mise en action. Mais il est vrai que ces trois aspects ne prennent pas en compte un aspect fondamental qui est la capacité à anticiper la trajectoire de balle adverse, la vitesse, l'effet utilisé. En un mot, comment prendre les informations et surtout lesquelles prendre pendant et même avant la frappe afin de proposer la meilleure réponse adaptée à la balle qui arrive ?
Chez les professionnels, l'augmentation de la vitesse des services rend cette notion d'anticipation prépondérante car sinon impossible de pouvoir envisager de relancer des services à plus de 200 km, voire même 220 ou 230 km/h parfois. Au niveau amateur, même si les vitesses produites sont bien moins importantes, l'idée est de limiter le plus possible l'incertitude et de gagner du temps dans l'exécution du retour.
Cet article vous propose dans un premier rappeler les bases techniques du retour de service sur première balle, puis ensuite détailler les enjeux de la prise d'information et de l'organisation technique en analysant l'aspect temporel de ce coup. Enfin nous allons nous intéresser aux différents types d'informations pouvant aider à l'anticipation du service adverse.
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Le service slicé est généralement le premier service à effet enseigné, mais c'est également celui dont l'enseignement à le plus évolué durant les dernières années. En effet, combien d'entre nous ont appris ce service en essayant d'appliquer ces trois consignes (pour un droitier) :
- lancer la balle légèrement à droite
- chercher à enrouler la balle sur le coté
- Accentuer l'effet par une supination de l'avant bras.
Pendant de nombreuses années, ces trois points ont été considérés comme les fondamentaux techniques du service slicé. Parler par exemple de service slicé avec une action de pronation de l'avant bras vous faisait passer pour un mauvais enseignant voire pour un illuminé. Seulement, certains de ces fondamentaux ont été progressivement mis à mal avec l'amélioration de la définition des vidéos et des ralentis. Ainsi, dans le livre édité par l'ITF en 2009, "Technique development in tennis stroke production", l'auteur écrit à propos du service slicé : "vous ne devez pas frapper autour de la balle, mais à travers avec le tamis de la raquette inclinée".
De plus, difficile aujourd'hui de parler d'une seule technique de service slicé alors que l'on sait qu'il existe deux grands types de services au niveau biomécanique : le service rotationnel et le service en translation.
Dans cet article, je vous propose dans un premier temps de casser certaines croyances pédagogiques et en particulier de la supination, puis de détailler les fondamentaux techniques possibles pour effectuer une service slicé en fonction de la mécanique préférentielle de votre service.
Le service lifté (ou kické comme on l'appelle couramment également) fait aujourd'hui partie intégrante de la panoplie de coups des joueurs de tennis de bon niveau, particulièrement en seconde balle. Utiliser cet effet présente quatre intérêts majeurs :
- obtenir de la sécurité par rapport au filet grâce à la trajectoire arrondie
- faire retomber plus facilement la balle dans le carré du fait de l'effet Magnus
- rendre la lecture de la trajectoire difficile par l'adversaire par le changement de trajectoire au rebond
- repousser le relanceur et le forcer à jouer une balle au niveau ou au dessus de l'épaule
Toutefois, comparé au service à plat et au service slicé dont l'apprentissage est relativement aisé, maîtriser le service lifté demande à la fois une bonne coordination, mais également une gestuelle plus rotationnelle.
Je vous propose dans cet article de détailler les différents points clés du service kické en prenant pour exemple un des joueurs les plus efficaces dans ce domaine : Roger Federer.